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Participation française à TIGA (2001 - 2010)

L’université de La Rochelle (ULR) a coordonné une réponse à cet appel à participation par une proposition conjointe avec les équipes de recherche intéressées. Cette proposition a été revue par les experts de l’IGS et jugée très favorablement en novembre 2001. Elle se situe dans les trois premières composantes de TIGA et comprend aujourd’hui :

 Neuf stations d’observations couplées GPS - marégraphe : Ajaccio (IGN/SHOM), Brest (IGN/SHOM), Dumont d’Urville (ENS/IGN), La Rochelle (ULR/SHOM), Marseille (IGN), Roscoff (ULR/SHOM), Saint Jean-de-Luz (IGN/SHOM), Saint-Malo (ULR/SHOM) et Sète (ULR/SHOM). D’autres stations françaises devraient y participer à terme, en particulier Papeete, Nouméa et Kerguelen.

 Un centre de données spécialisé, que le laboratoire LIENSs met en place à l’université de la Rochelle. Il est initialement construit avec le concours de l’IGN dont l’expérience dans la collecte, l’échange et la diffusion de données GPS est reconnue. L’IGN gère en effet l’un des quatre centres globaux de l’IGS, opérationnel depuis l’origine de l’IGS en 1992. Aujourd’hui, c’est exclusivement avec l’appui du Centre de Ressources Informatiques de l’université que ce centre de données TIGA fonctionne. (Un "backup" de ce centre est au CDDIS/NASA, Etats-Unis).

 Un centre d’analyse des mesures GPS complète naturellement le centre de données. Il s’est établi avec le concours du laboratoire LAREG de l’IGN et est reconnu dans la communauté internationale IGS sous le nom du Consortium ULR ou centre d’analyses ULR. Le centre d’analyses ULR dont l’infrastructure de calcul se trouve à l’université de La Rochelle s’appuie aujourd’hui sur un cluster de 38 noeuds ou 392 coeurs de calcul. En 2008-2009, doté de 128 coeurs, il a déjà permis de réduire les temps de calcul de manière très significative, passant de 1 an à 2-3 semaines pour traiter 10 ans d’observations GPS d’un réseau global de quelque 200 stations. Il ouvre de très importantes perspectives d’expérimentation (nouvelles stratégies, modélisations, corrections). En particulier, il a permis au groupe ULR de concourir avec les 9 des plus prestigieux groupes du domaine du spatial à la première campagne ’reprocessing’ du service international IGS.

L’échelle des centres de données et d’analyses GPS est mondiale : près de 316 stations GPS sont collectées, traitées et mises à disposition de la communauté internationale. Elle correspond à la composante mondiale de SONEL, entrevue à l’origine du projet SONEL, mais intégrée à présent compte tenu du contexte international.

Pour en savoir plus (site web du projet TIGA).